Invité | Sujet: Aibileen ❦ "Quelques mots sur un piano.." Mer 21 Mar - 19:42 | |
| ❝ Ondine Aibileen Dashwood ❞ i'm a lot of thing... surnom(s) : Bee, Leen.. ৩ âge : Dix-huit printemps ৩ année : Septième ৩ maison : à répartir ৩ date et lieu de naissance : Née à Paris, un 21 juin. ৩ avatar : Deborah Ann Woll.
Petits curieux, vous venez voir ma garde-robe? Faîtes attention, ça peut prendre un certain temps de fouiller partout. Des centaines et des centaines d'habits s'entassent dans mes armoires. Je suis assez vaste dans mon choix vestimentaire. On peut y trouver des jeans, que j'achète souvent de couleur foncée, des jeggins (oui! vous savez cet espèce de mélange entre le legging et le jeans? c'est la grande mode à Paris) en cuir, avec des motifs parfois surprenants. Je porte aussi régulièrement des robes, que j'affectionne tout particulièrement. Des robes à fleurs, à pois, à rayures, des robes bleues, des robes blanches, des robes plus épaisses pour mettre l'hiver sur de jolis collants bien chauds. J'ai une immense collection de hauts en tout genre aussi, de toutes les couleurs, toutes les coupes, que j'assortis souvent avec mes chaussures ou mes boucles d'oreilles. Je suis une adoratrice des accessoires, je ne sors jamais sans. Un petit collier discret, deux anneaux aux oreilles, quelques bagues. Paris est la ville de la mode, dont j'ai hérité la folie du shopping. Mais ce qui ne veut pas dire superficielle. Je n'achète pas pour que les autres me voient, j'achète parce que je le peux, et que j'aime ça. J'aime mon propre style, souvent de style vintage, baby doll, que j'assume entièrement. Le regard des autres ne me fait pas peur, je l'affronte sans sourciller. Je suis une battante, et ce n'est pas des commères jalouses ou des ennemis qui vont me faire tomber au sol. Je suis une tête brûlée qui sait ce qu'elle veut, personne ne peut se mettre en travers de mon chemin quand j'ai quelque chose en tête. Mais revenons à nos moutons.
Je collectionne les foulards, et les écharpes. Je dois en avoir au moins une cinquantaine, et ils sont tous différents, bien entendu. Je les adore quand ils sont avec des couleurs fraîches, qui resplendissent, ou bien au contraire juste sobres et classiques. J'ai un style très particulier: je peux sortir avec des couleurs vives, une petite robe des années 40, du genre très original vous voyez? Et le lendemain, en mode jean slim-ballerines. Mais le soucis, c'est mes cheveux, j'essaye de faire attention à ce que les couleurs ne jurent pas trop avec ma chevelure de feu. Et je bichonne extrêmement mes petits chéris. Lissés, bouclés, ondulés, je peux faire n'importe quoi avec? On me trouve toujours un air candide avec, de jolie fille. C'est vrai que je suis généralement calme et posée, celle qui est un peu dans son monde, dans la lune, mais je peux partir au quart de tour si l'on s'en prend à mes amis. Je suis fidèle et loyale, j'abhorre la lâcheté et le mépris d'autri. C'est quelque chose qui me révolte à un point inimaginable. Je me situe personnellement entre les deux feux. Je suis de nature assez douce et attentionnée, on me trouve un peu trop tactile parfois, mais je ne peux m'empêcher de toucher les gens, ce n'est pas de ma faute! Mais si l'on me cherche des noises, ou que l'on s'en prend à ceux qui me sont cher, je pète un boulon et vogue la galère! Je sais toujours comment renverser la situation de mon côté, et toucher vos points faibles. J'analyse toujours mon adversaire avant de piquer. Et n'oubliez pas que je suis bonne comédienne, cela fait partie de moi. Je sais mimer les pleurs, la terreur, et qui semblera le plus innoncent entre vous et moi?
Pour finir par mes petites habitudes de rouquine, je bois toujours du café bien serré au petit déjeuner, je n'arrive jamais à sortir de mon état comateux sans ça. Je passe toujours chez Fleury&Bott, puis chez Honeydukes pour finir par Gaichiffon et les Trois Balais quand je sors à Pré au Lard, je n'ai jamais fait autrement, c'est mon petit parcours sacré. Je tortille mes cheveux flamboyants quand je suis gênée. J'ai l'habitude de comparer mes yeux à ceux des huskies, tellement ils sont clairs. Je porte constamment une bague au pouce gauche, que je m'amuse à tourner pendant les moments d'ennui profond.
my life is amazing...
Mississipi, vingt et un juin, de l'année 1971.
- Miss Leefolt, c'est une petite fille, regardez-là. - Je suis fatiguée, faîtes-lui sa toilette et couchez là, je viendrai la voir demain. - Mais comment s'appelle-t-elle, madame? - Leïa Aibileen Leefolt, bonne nuit, Rosy.
On a pu considérer que ce fut dès ce jour là que Eleanor Leefolt rejeta sa propre progéniture. Elle préférait inviter ses amies à jouer au bridge et papoter à propos des ragots du quartier, comme tous les quatres mercredis de chaque mois. La gouvernante de Leen s'occupa d'elle comme de son propre enfant, et inversement. La petite fille aux cheveux flamboyants, encadrant un visage de poupée mangé par deux grands yeux d'un bleu étonnament clair, aimait cette femme comme sa propre mère. Un lien unique et incassable avait été lié entre elles, à jamais. Mais dans le Mississipi, les populations de couleur n'étaient pas appréciées des "blancs", et Rosy faisait de son mieux pour survivre. Aibileen vit plusieurs fois sa mère d'adoption se faire frapper dans une rue, insulter, mais elle ne comprenait ni le sens, ni le pourquoi de ces actions. Elle n'était qu'une enfant. Impuissante face à la cruauté des hommes. Elle fut élevée dans le respect des autres, avec un courage et une détermination sans faille à aider la femme qui comptait le plus pour elle. Sa mère biologique était enfermée dans son bureau avec ses "précieuses amies" et une tasse de thé au jasmin. La petite fille avait appris à se forger une identité propre sans l'aide de sa génitrice qu'elle ne considérait pas comme proche. Elle restait nommée "Eleanor" et regardait sa fille avec dédain. Ce portrait craché qu'elle n'avait jamais voulu. Nathanaël Leefolt, voyait rarement sa fille, mais chaque retrouvailles étaient remplies d'une pure euphorie, d'un amour sans limites, d'une tendresse insoupçonnée. Et notre petite rousse au caractère partagé entre feu et glace, grandit, et eut onze ans.
Londres, vingt-trois juin de l'année 1982.
Nathanaël Leefolt s'était enfin séparé d'Eleanor au plus grand bonheur de Rosalynn, nommée "Rosy". Qui partait avec le père et sa fille en direction de Londres. Elle n'avait jamais visité l'Angleterre, mais la situations des noirs là-bas semblait tellement meilleure. Le chef de famille avait trouvé un emploi au Département de la Justice Magique, et avait emmené son plus beau trésor et sa discrète servante avec lui. Le bonheur était si proche, à portée de main. Ils vivaient dans un beau confort, dû à la noblesse de la famille Leefolt et nous étions deux jours après l'anniversaire d'Aibileen. Un hibou vient tocquer à la fenêtre, mais elle ne fut pas surprise. Elle en avait déjà remarqué quand son père revenait au Manoir. Il agitait une sorte de bâton en bois, qui faisait des scintillements colorés, des jets de couleur. Elle avait demandé, admirative, et il lui avait dit: "toi aussi ma chérie, plus tard.." Ce jour était arrivé. Elle décacheta la lettre, dont le sceau l'intriguait beaucoup, et lut les quelques lignes inscrites sur le parchemin:
COLLÈGE DE POUDLARD, ÉCOLE DE SORCELLERIEDirecteur : Albus DumbledoreCommandeur du Grand-Ordre de Merlin Docteur ès Sorcellerie, Enchanteur-en-chef, Manitou suprême de la Confédération internationale des Mages et Sorciers Cher Miss Leefolt,Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité. La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendrons votre hibou le 31 juillet au plus tard. Veuillez croire, cher Miss Leefolt, en l'expression de nos sentiments distingués. Minerva McGonagall Directrice-adjointe Un cri de joie se fit entendre dans toute la maison, Rosy serra la petite rouquine dans ses bras frêles et mâtes, et de l'impatience se lut sur le visage d'Aibileen pendant le restant des vacances. Elle fit sa première expédition au Chemin de Traverse, achetant sa première et ultime baguette, un chat noir aux yeux presque translucides, ses livres et aux fournitures plus ou moins importantes. Le jour de la rentrée, le Choixpeau l'envoya directement à Gryffondor grâce à son caractère piquant et sauvage, loyal et fidèle, courageux et déterminé. Elle y passa les meilleures années de sa vie, entre farces, études et sorties à Pré-au-Lard. Elle fut bonne élève, malgré son caractère espiègle et un peu rebelle. Elle découvrit les joies des sorties entre amis, la tête qui tourne après l'alcool, la cigarette qu'elle commence à fumer régulièrement. Mais son coeur se portait toujours en direction de la maison qui l'avait accueillie avec plaisir pendant sept ans. Car tout était bientôt fini.
and you are... | pseudo/prénom : Inès ৩ âge : Bientôt 17 ans ৩ tu viens d'où ? Du pays des Bisounours (a) ৩ comment trouves-tu le forum ? Je suis fana du forum, le design est splendide, l'ambiance à l'air de l'être aussi. ~> PERFECT. ৩ comment l'as-tu connu ? Partenaires ৩ le code du règlement : Comment est votre jus de citrouille? ৩ t'as autre chose à dire 8D ? PAPOUILLES à tout le monde :câlin: ৩ exemple de rp où je jouais George Weasley : - Spoiler:
- T’ as pas l’ air d’ être convaincu que c’ est mon gamin, vu comment tu parle… Tu crois peut être que j’ ai pas l’ attirail suffisant ? Tu veux que je t’ explique sa conception, que je te raconte l’ accouchement pour te convaincre ?
- Tout doux, le Serpy. Niveau accouchement, je pense en savoir un peu plus toi sachant que nous sommes sept dans la famille, Nott.
J'essayais d'observer ses gestes, qui semblaient improvisés, voir joués. Je savais ce qu'était la tendresse, je n'en avais jamais manqué de par mes parents. Je me rappelai encore quand nous étions à dégnomer le jardin, et que l'un d'eux m'avait mordu la main. J'avais courru comme une fillette pleurer dans les bras de ma mère, qui m'avait calmement soigné et embrassé sur la joue, avant que Fred ne vienne jusqu'à moi avec une de nos inventions, pour exploser le petit malin qui m'a fait fait souffrir. Il n'y avait plus jamais eu aucun nuisible dehors, à part la goule dans le grenier, mais on l'a laisse tranquille elle. Et sans vouloir offenser qui que ce soit, il ne semblait pas que chez les Serpentards, au sang-pur de surcroit, l'amour, la tendresse, soient de mise. Vu le caractère méprisable de Théodore - presque adouci par le bambin entre ses bras -, il devait en avoir sérieusement manqué. C'était plutôt l'éducation à la dure chez eux, à coups de Doloris, ou sans aucune marque d'affection. Rien que de l'indifférence, des valeurs anciennes, et de la droiture. Aucuns sentiments, à part la méprise ou la haîne n'étaient admis, enfin c'est ce que j'en pensais, personnellement. Ce ne devait pas être facile tout les jours..
- Quand à ta boutique, enfin votre boutique.. Honnêtement, j' aurais pensé que cela pourrait être pire, mais je dois reconnaître qu' elle est assez réussie niveau apparence.
- On essaye de rendre les gens heureux, Nott. Notre boutique doit donner le sourire, envie d'y acheter plein de jolies farces, si ils veulent de la noirceur, l'Allée des Embrumes est faite pour ça, lui confiais-je, avec une sourire honnête, sans aucune méchanté.
Le jeune vert et argent sembla avoir un déclic, puis regarda successivement le garçon, et il me sembla qu'il était en train de réfléchir. On pouvait presque voir les rouages sortir de son crâne. Je me doutais que cette histoire était assez louche, mais ce n'était pas mes affaires, je n'avais pas envie de me mêler ça. J'ai assez supporté de gamins entre la maison, Poudlard, et maintenant la boutique. Même si j'adore les enfants, il y a un point où on ne supporte plus les cris, les babillages et autres joyeusetés. Je levai les yeux pour voir Nott qui semblait désormais assez pressé.
- A part cela, et bien… Ce n‘ est pas que ta compagnie m‘ ennuie, mais vois tu, sa Mère nous attends.
Il avait appuyé sur le mot "mère", comme si ce n'était pas une évidence pour les autres. Mais ce fait m'appuya encore plus sur l'idée de la magouille bizarre. Je ne savais pas comment cet enfant avec attéri avec lui, et je n'avais pas envie d'y trouver une solution. Qu'il se débrouille avec hein. Mais j'allais quand même le surveiller un peu de temps en temps, histoire de vérifier la véracité de cette histoire assez spéciale, dira-t-on.
- Alors, pour ton invitation à visiter la boutique, ce sera une autre fois sans doute. Je suis sure que mon Prince adorerait mais pas pour le moment, dans quelques années quand il aura l‘ âge de comprendre sans doute.
Alors là, c'était vraiment de la comédie, à coup sur, et j'eus presque envie de rire. Mais je me retins. L'excuse minable du "quand il aura l'âge de comprendre" signifiait juste qu'il ne viendrait jamais mettre les pieds dans notre boutiqe. Enfin tant pis pour lui, il ne sait pas ce qu'il rate.
- Eh bien alors je ne te retiens pas, Nott. Va donc, et repasse vite me voir, j'attends votre visite avec impatience! criais-je, en refoulant un rire.
Théodore Nott était un personnage assez ambivalent. Entre feu et glace, doté d'une répartie aussi cinglante que Malefoy. Mais j'avais quand même senti sur le début, un infinitésimale tendresse pour le bébé. Alea jacta est. Peut-être que les Serpentard auront un coeur, un jour?
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Dernière édition par O. Aibileen Dashwood le Sam 31 Mar - 20:52, édité 8 fois |
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